Mieux-être, Mieux-vivre

Les 7 étapes du changement créateur

MIEUX-ÊTRE, MIEUX-VIVRE

Les 7 étapes du processus de libération et du changement créateur

L’Approche Non Directive Créatrice favorise le développement de l’autonomie et du mieux-être d’une personne.  Elle propose que pour arriver à se transformer, soi, et à créer une vie qui nous corresponde réellement, cela nécessite de passer à travers différentes phases.  Ce modèle d’évolution  implique 7 étapes.  Vous trouverez, ci-dessous,  la liste de ces étapes ainsi qu’une description de chacune de ces phases.

Étape 1. Prise de conscience
Étape 2. Acceptation
Étape 3. Responsabilité
Étape 4. Expression (responsable de soi à l’autre)
Étape 5. Observation de soi
Étape 6. Choix des mécanismes de protection
Étape 7. Passage à l’action créatrice

Pour des explications plus détaillées, je vous invite à consulter mon blogue ou le livre Relation d’aide et amour de soi, écrit par la créatrice de l’approche, Colette Portelance, Ph.D, et publié par les Éditions du Cram inc.

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Étape 1. Prise de conscience

L’étape de prise de conscience implique de devenir conscient de nos blessures, mécanismes de défense, émotions, besoins et pensées.  Ce n’est que lorsque nous sommes conscients d’un aspect de nous-même que nous pouvons débuter notre processus de transformation vers un mieux-être et une plus grande liberté d’être soi.

Étape 2. Acceptation

La seconde étape, celle de l’acceptation de soi, implique d’accueillir qui nous sommes vraiment, dans l’instant, que ce soit dans nos zones d’ombre ou de lumière.  S’accepter, c’est accueillir ses mécanismes de défense, son vécu, ses blessures, ses besoins et ses pensées . 

Évidemment, c’est plus facile d’accepter ce qu’on aime de nous!  Il y a cependant des facettes de notre personnalité que nous avons plus de difficultés à accueillir. 

Lorsque nous jugeons un aspect de vous-même, nous ne sommes pas dans l’accueil de cette facette de nous.  Nous nous éloignons de notre mieux-être.  Par exemple, si nous nous jugeons faible lorsque nous sommes tristes, nous rejetons notre tristesse légitime.  Nous nous coupons de cette tristesse.  Nous ne sommes donc pas sensible à nous-même.  La première étape consiste cependant à accepter que nous nous jugeons…  

 Pourquoi est-ce-que je ne n'accepte pas cette partie de moi?

Il est possible qu’autrefois, ce côté de nous n’ait pas été accueilli comme nous en avions besoin.  Nous avons donc intégré que cette facette est «mauvaise» ou «inadéquate».  Parfois, nous avons peur ou nous éprouvons de la honte face à un aspect de nous.  Sachez que tant que nous n’acceptons pas un aspect de notre personnalité, nous ne pourrons pas vraiment l’accepter chez une autre personne non plus.  Paradoxalement, c’est le fait d’accepter cet aspect de nous que nous n’aimons pas qui nous permet de passer à l’étape suivante. 

Que faire si je n'arrive pas à accepter un aspect de moi?

Oui, cela peut arriver!  Parfois, nous n’arrivons pas à accepter une facette de nous-mêmes.  Notre processus passera alors par l’étape d’accueillir que nous ne nous acceptons pas!  Eh oui, l’acceptation passe même par là.  Cette étape-là est aussi un pas en direction de notre mieux-être.

Personnellement, j’ai trouvé très utile de comprendre que certaines de mes réactions sont en fait des mécanismes de défense.  Cela m’a permis de légitimiser ces aspects de moi.  En effet, quand je réagissais, j’avais tendance à me juger inadéquate ou à me voir comme étant une mauvaise personne.  J’avais honte de mon intensité et de mes réactions défensives.  Je n’étais certainement pas dans l’acceptation de moi-même dans ces moments-là! 

Pour arriver à mieux m’accepter, mon processus a impliqué d’être accueillie par des thérapeutes et formateurs compétents et empathiques.  À force de me montrer dans des aspects de moi-même que je n’aimais pas, à petites doses, et d’être reçue sans jugement, j’ai pu commencer à transformer ma vision de moi-même.  J’ai développé une acceptation grandissante de ces aspects de moi.  Cela m’a apporté du soulagement et plus d’amour et de compassion pour moi-même.  J’ai éprouvé un plus grand mieux-être.  C’est le fait d’avoir été entendue, acceptée, non jugée et reconnue par des thérapeutes et formateur formés à l’ANDCMD qui m’a aidée.  J’ai aimé cette approche et j’en ai constaté les bienfaits.  C’est ce qui me donne envie d’accompagner ceux et celles qui le désire en me basant sur cette approche.  Peut-être cette approche peut-elle vous convenir aussi?

thérapeute en relation d'aide johanne renaud

Étape 3. Responsabilité

La troisième étape est celle de la prise de responsabilité.  Comme la notion de responsabilité est parfois mal comprise.  Je vais tenter de l’éclaircir, telle que proposée par l’Approche Non Directive CréatriceMD.

Prendre la responsabilité de ce qui nous appartient, c’est se prendre en charge.  C’est saisir que nos blessures, nos mécanismes de défense, nos émotions et nos besoins nous appartiennent réellement.  Cela ne signifie pas de devenir indépendant au point de ne plus avoir besoin des autres.  Bien au contraire!  Seulement, il nous revient d’apprendre à nous occuper de nous.

Lorsque nous intégrons la notion de responsabilité, nous reprenons le flambeau de notre vie.  Cela nous redonne du pouvoir, réellement!  Nos perspectives changent.  Nous augmentons nos chances de contacter nos ressources et de trouver des solutions.  En voici quelques exemples:

  • Lorsque nous rencontrons des difficultés sur notre route, nous arrivons à regarder en nous.  Nous tentons de voir si nous contribuons à nos difficultés.   L’idée n’est pas de se culpabiliser.  Il s’agit plutôt de repérer en soi si nous manquons de sensibilité envers nous-mêmes, ce qui fait que nous négligeons un besoin important.  Négliger un besoin contribue à nos difficultés.
  • Bien que nous ayions encore besoin des autres, nous sommes moins dans l’attente.  Par exemple, nous attendons moins que les autres devinent nos besoins.  Nous saisissons que c’est à nous de nous en occuper.  Par exemple, si nous avons besoin d’aide, nous le demandons.
  • Nous apprenons à prendre notre juste place en société.
  • Nous développons l’aptitude à nous attribuer le juste crédit de nos succès.
  • En cas de conflit, nous arrivons à discerner ce qui est à nous et ce qui est à l’autre.  Nous ne nous attribuons pas l’entière responsabilité de ce conflit.
  • Nous nous investissons dans notre propre mieux-être.

Étape 4. Expression (responsable de soi à l’autre)

La quatrième étape est celle de l’expression responsable de soi.  Dans la conception de l’ANDCMD, s’exprimer avec responsabilité signifie s’exprimer à partir de soi.  Un bon point de départ est de s’exprimer en JE. 

Parfois nous nous exprimons en parlant de l’autre plutôt que de soi.  Par exemple, nous pouvons blâmer l’autre d’un retard plutôt que d’exprimer ce que nous vivons dans ces circonstances.  Cela nous empêche de contacter nos besoins profonds et de nous en occuper.  Lorsque nous nous exprimons à partir d’une réaction défensive, cela engendre souvent une réponse défense de la part de l’autre.  Les réactions défensives nuisent aux relations interpersonnelles ainsi qu’à la personne qui se défend.  Elles brouillent la communication.  Elles nuisent aussi à notre mieux-être.

Le succès de l’expression responsable de soi dépend du point de départ qui sied à l’intérieur de l’émetteur du message.  Il arrive parfois que même si une personne s’exprime en JE, elle attribue tout de même la responsabilité de ce qu’elle vit à l’autre, souvent inconsciemment.  Dans ces cas-là, même si la personne s’exprime en JE, elle risque d’être culpabilisante et son message risque d’engendrer une réaction défensive.  L’expression responsable de soi n’est donc pas uniquement une question de choix de mots.  Elle émerge surtout de l’alignement réel entre ce qui est dit en mots et ce qui est vécu et assumé intérieurement.  Cela s’appelle être congruent.  C’est pourquoi la responsabilité de ce qui nous appartient est l’étape à apprivoiser avant de s’exprimer de façon cohérente et responsable.

Étape 5. Observation de soi

L’étape 5 est celle de l’observation de soi.  Grâce à l’observation de soi, à différents moments de notre journée ou de notre semaine, en relation avec nous-mêmes ou en relation avec les autres, nous pouvons constater où nous en sommes dans notre cheminement personnel.  Cela nous donne l’occasion d’évaluer nos progrès et de cerner quand nous retombons dans nos vieux fonctionnements personnels nuisibles.  

Retomber dans de vieux schémas est normal

Dans un premier temps, l’observation de soi permet de repérer que nous retombons dans des schémas de réactions défensives, de pensées, de types de relations ou de style de vie anciens qui nous sont nuisibles.  Vous savez, lorsque nous sommes en transformation, il est normal de retomber, par longs ou courts moments, dans nos vieux schémas.  En effet, nos habitudes de pensées et nos réactions défensives sont bien inscrits dans notre cerveau.  Nos circuits neuronaux sont bien développés pour cette route alors qu’ils le sont moins pour notre nouvelle route.

Après être retombé, se relever... Pour aller vers un mieux-être personnel et relationnel

Lorsque nous empruntons une voie nouvelle, nous construisons peu à peu cette nouvelle voie.  Cela nous demande la capacité de reconnaître les moments où nous régressons dans nos vieux schémas nuisibles.  Il est important de se pardonner et d’être doux avec soi dans ces moments-là!  Ensuite, il s’agit de recommencer pour poursuivre notre apprentissage.  La persévérance et le courage sont des ressources à contacter, dans ces occasions, si nous les possédons.  Sinon, n’hésitons pas à aller chercher de l’aide!

Célébrer les victoires -petites et grandes-

D’autre part, il est vraiment important de reconnaître nos victoires, aussi petites puissent-elles être.  Nos petites victoires nous supportent dans notre progression sur notre nouvelle voie. 

L’observation de soi nous permet de constater que nous avons fait des progrès.  Parfois, nos progrès nous semblent trop lents ou trop petits.  Il arrive même que nous ayions l’impression de ne faire aucun progrès, même si c’est faux.  Cependant, en regardant derrière nous, nous pouvons réaliser que nous avons évolué.  Par exemple, nous observons que nous ne réagissons plus tout-à-fait de la même manière.  En nous observant, nous découvrons que nous sommes maintenant plus sensible à nous-même ou à autrui dans un aspect de nous que nous n’acceptions pas.

Célébrer nos petits pas, reconnaître nos petites victoires favorise notre mieux-être.

Étape 6. Choix des mécanismes de protection

L’étape 6 consiste à mettre en place des mécanismes de protection.  Le concept de mécanisme de protection est une idée originale de la créatrice de l’approche, Colette Portelance, Ph.D.

C. Portelance propose que lorsque nous sommes conscients de nos zones de vulnérabilité et de nos fonctionnements internes, les acceptons et en prenons la responsabilité, nous pouvons décider consciemment de prendre des mesures pour nous protéger.  Par respect pour nous-mêmes, nous tenons compte de nos vulnérabilités personnelles et de notre monde intérieur.

Il existe différents mécanismes de protection, comme vous pourrez le voir ci-dessous.  Si vous désirez des informations plus détaillées, je vous invite à consulter le livre de Colette Portelance Relation d’aide et amour de soi.

Voici quelques moyens concrets de mécanismes de protection :

  1. Faire une demande claire à autre personne
  2. La vérification (plutôt que de rester coincé dans des hypothèses ou un imaginaire souvent destructeur)
  3. Le choix de l’entourage et de l’environnement (s’entourer de personnes qui sont suffisamment constructives à notre égard)
  4. Délimiter son territoire et poser ses limites
  5. Faire de nouvelles expériences de vie constructives
  6. Transformer nos attentes en objectifs

Étape 7. Passage à l’action créatrice

La dernière étape du processus de transformation est le passage à l’action créatrice

Bien que chacune des étapes précédentes soit importante, si nous ne passons pas à l’action, il nous sera très difficile de créer la vie dont nous rêvons et d’atteindre les buts qui nous sont chers.  Cependant, pour poser des actions qui sont réellement constructives, il est important de partir de nos sources de motivation intérieures qui sont les besoins, dans la conception de l’ANDCMD.  Si nous passons à l’action sans considérer ce qui nous motive réellement, nos actions risquent de nous mener dans des impasses ou nous attirer le contraire de ce dont nous avons réellement besoin.  Nous n’avançons alors pas en direction de notre mieux-être.  C’est la raison pour laquelle cette étape, le passage à l’action créatrice, se situe tout au bout du processus.

Bibliographie:  Portelance, Colette.  Relation d’aide et amour de soi.  (2007), 4ième édition.  Chapitre 4, pp 289-352.

Cette approche a été créée par Colette Portelance, Ph.D., et est enseignée au Centre de Relation d’Aide de Montréal inc. (CRAM) depuis 30 ans.

TRA, Thérapeute en relation d'aideMD